Numéro 15 et demi

Edito

« Quand y’en a plus, y’en a encore ». A peine le numéro 16 terminé, vous voilà en train d’entamer le numéro 15,5. J’entends déjà les râleurs maugréer contre une moitié de numéro, « une demi-portion »… J’espère tout de même qu’il sera à la hauteur. En tout cas il a tout d’un vrai numéro. Malgré la décimale, il est bien entier et au risque de passer pour un flemmard, je publie le numéro de juin à la fin du mois de septembre. Ca peut paraître un peu curieux mais c’est comme ça : les vacances, c’est les vacances. Ah quelle feignasse ce Fesses-de-Babouin ! Toujours est-il qu’en plus des trois articles (Carambar sera heureux, je pense, de voir enfin un article consacré à Roseline) vous retrouverez vos rubriques habituelles et quelques illustrations. Ah oui j’oubliais, j’espère que la rentrée s’est bien passée. Pour ma part ça va, je suis encore en vacances !

Festival de cannes : Gérard provoque la panique sur la croisette.

Fesses-de-Babouin

Alors que le festival de Cannes vient tout juste de se terminer, l’heure est maintenant venue de dresser le bilan. Si en apparence tout s’est déroulé comme à l’habitude dans une bonne ambiance et un calme général, il n’en est rien et cette année restera profondément marquée dans les mémoires comme celle du festival raté pour beaucoup de Cannois et pour les organisateurs. A plusieurs reprises, les festivités ont été gâchées par des incidents gérardiques, la bête de Suresnes provoquant même parfois la panique.

Tout a commencé un mois avant le festival par un coup de téléphone adressé au maire de la ville de Cannes. Au bout du fil : Gérard Cousin. La secrétaire témoigne avoir été horrifiée lorsque Gérard s’est mis à l’insulter parce qu’elle ne pouvait lui passer directement monsieur le maire. Il a fini par lui laisser un message à transmettre au représentant Cannois et qui tient en quelques mots : « J’arrive dans un mois jour pour jour, je ne veux pas voir un paparazite sur mon chemin, j’viens pour me reposer et pour présenter mes films en compétition, alors de toute manière, si j’en vois un, je l’encule. J’suis une star alors vous allez pas m’emmerder. A de bon entendeur salut… »

Si Gérard n’était pas déjà connu par les services de police de Cannes, cette lettre n’aurait éveillé aucune peur mais tout le monde se souvient là bas de ses précédents passages sur la Croisette et des catastrophes qui ont suivi, notamment en ce qui concerne les retombées touristiques dont la chute brutale de la fréquentation…

Aussitôt alerté, le conseil municipal a pris les mesures nécessaires en ce qui concerne la sécurité des habitants et des festivaliers : des effectifs de police supplémentaires ont été prévus, surtout la nuit pour palier aux virées nocturnes de Gérard et de ses alcoolites. Les prostituées et les clochards ont été évacués du centre ville vers la périphérie pour éviter à la fois de provoquer chez Gérard le réveil de ses pulsions sexuelles fatales à de nombreuses espèces animalières mais aussi de cet instinct combatif qu’il a vis-à-vis de ses congénères SDFs et qui l’a conduit ces dernières années à de nombreux duels à la fois pathétiques et dangereux pour les tiers passant là par hasard.

Gérard est interdit de festival depuis 4 ans parce qu’à l’époque déjà, il se faisait remarquer en enculant toutes les starlettes qu’il croisait et en jouant avec les objets de Bonaldi quelques minutes avant le direct de Nulle Part Ailleurs. A ce sujet, Bonaldi a récemment confié à nos confrères de Homo Mag : « si mes objets ne marchaient pas, c’est parce qu’on faisait tout dans la précipitation, de peur de se faire chopper par Gégé dans un coin. On sortait de l’hôtel Martinez une heure seulement avant le direct pour réduire les chances de rencontre avec l’affreux. On n’avait jamais le temps de boucler les répétitions… » Les organisateurs ont même refusé de nominer dans les différentes compétitions les quatre films dans lesquels Gérard et Sandy jouent un rôle important à savoir : « Il faut sucer le soldat Bryan » de Stephan Spulbeurk, « L’Homme qui sodomisait les chevaux », « Quasiclodo del Suresnes » et « Bibi : le cochon qui parle ». Affecté par ce coup de théâtre, Gérard a déclaré dans le Gégémag : « de toute façon, même nominé, j’y s’rai pas allé au palais des festivals car de toute manière y’a trop de marches. J’irai que quand y’aura un ascenseur ». C’est vrai que l’on imagine mal Gérard et sa jambe bionique monter indemne toutes les marches. Cet hiver, il a suffi des deux marches qui séparent le hall de son immeuble de sa porte d’entrée pour qu’il se retourne le genoux.

Tout s’est joué le 10 mai, témoigne Sandy : « Gérard paraissait joyeux, il courait partout le sexe à l’air. Il m’a même enculé six fois en une journée… A la fin, j’ai même du aller racheter de l’eau minérale ». Puis Gérard lui aurait dit : « Je m’absente quelques jours, je vais m’acheter des clopes avec Henri, t’as qu’à rester à la maison pour faire la vaisselle ». Gérard et Henry sont en fait partis à Cannes en camion avec pour unique but de « tout casser la fête », comme ils l’ont avoué lors de leur interrogatoire.

Le drame a débuté sur une aire de repos à quelques kilomètres de Cannes. Les quelques personnes qui étaient là à ce moment auraient préféré être ailleurs. Il y avait notamment un touriste Japonais et un étudiant en médecine spécialisé dans la dermatologie. Les deux ont eu le malheur de prendre Gérard en photo. Le premier amusé par le physique ingrat du Suresnois souhaitait ramener un souvenir au Japon pour faire croire à ses collègues informaticiens qu’il avait rencontré en France le fameux monstre du Loch-Ness. Le second intrigué par quelques protubérances au niveau du cou de l’affreux tenait à immortaliser à l’aide de son Polaroïd une mutation bien étrange des cellules épidermiques. Toujours est-il qu’à la lueur des flashes, Gérard se sentant agressé les poursuivis de toutes ses forces… Le jeune étudiant n’eût aucun mal à s’échapper, il faut dire qu’après une dizaine de mètres d’une course effrénée, Gérard, risquant l’arrêt cardiaque, avait jugé bon de s’arrêter pour reprendre son souffle.

Pendant ce temps, Henri avait réussi à rattraper le touriste japonais à la jambe cassée afin de lui faire subir le châtiment suprême. Caché derrière un buisson, le jeune étudiant assista à la scène, à une centaine de mètres seulement de Gégé, il distinguait parfaitement tous les détails de l’agression. Il n’eût aucun mal à raconter tout ce qu’il avait vu, dans le moindre détail, à la police. « Ils l’ont déshabillé et à tour de rôle, ils l’ont enculé puis ils l’ont obligé à sucer le petit vilain sans dents et avec des kystes ».

Après avoir repris la route les deux compères sont enfin arrivés à Cannes, ils ont pris une chambre au Martinet, un hôtel sado-maso et s’y sont installés pour les dix jours du festival. Refusés dans toutes les soirées, ils sont finalement allés se bourrer la gueule au Champion avec de la Kro. Pack après pack, perdant au fur et à mesure le peu de lucidité qu’ils avaient naturellement, ils ont finalement entrepris de tout casser.

Alors ceux qui étaient à Cannes cette année savent pourquoi il y avait si peu de starlettes sur les plages et pourquoi tout le monde faisait la gueule… La terreur ayant envahie presque tous les festivaliers, beaucoup d’entre eux n’osaient plus faire la fête. Cerise sur le gâteau, tout le monde se souvient de l’intervention de Sophie Marceau lors de la cérémonie de clôture du festival. Il paraîtrait que cette dernière devait l’état dans lequel on l’a vu sur la scène du palais des festivals à une rencontre malheureuse dans les coulisses. En effet, au vu des symptômes, les spécialistes ont diagnostiqué chez la star de cinéma une gégépharingite aigüe, maladie très contagieuse par contact direct avec Gérard Cousin ou par simple inhalation des gaz émanant de son corps rebutant. Sophie Marceau a-t-elle eu une relation annale avec Gérard ? Mystère, la star se tait. On n’est pas près de le savoir.

Notons également que les tentatives répétés de désinfection de l’air ambiant par L’Oréal ont été vaines. Ces derniers n’ont rien pu faire, malgré tous leurs produits ça puait, l’odeur de Gérard ne part pas aussi facilement et c’est bien pour ça que ça pose problème.

Enfin pour conclure, sachez que pour consoler Gérard, dont aucun des films n’était en compétition, Henri a créé un nouveau palmarès : le Coton-Tige d’or. Gageons que comme tout les autres, ce Coton-Tige là a également fini dans le trou de balle de la star odorante.

Roseline : la fille cachée de Gérard.

Fesses-de-Babouin

Comme chacun sait, dans la famille Cousin, on n’a pas l’habitude d’être premier. Pourtant Roseline, l’unique enfant de Gérard est une exception. A défaut d’être le premier enfant éprouvette, elle fut tout de même le premier bébé éprouvé. En effet, il n’est vraiment pas facile d’accepter d’avoir Gérard pour géniteur.

Née il y a moins de dix ans à la suite du bref accouplement (12 secondes préliminaires compris) de Gérard et de son ex-femme, Roseline est heureusement pour elle le portrait craché de sa mère, une jeune et belle femme plutôt intelligente. A l’époque les parents de Gérard avaient décidé, en guise de punition, de marier leur fils indigne avec la femme la plus laide de Lyon. Cette dernière ayant refusé, horrifiée par le physique ingrat de l’affreux, les parents de notre Gégé durent alors le supporter quelques temps encore, jusqu’à ce que, à leur grand soulagement, ses futurs beaux-parents vinrent lui présenter leur fille, contrainte, elle, de se marier avec l’homme le plus con et le plus repoussant de France. Soumise à l’autorité parentale, madame Cousin fut délivrée à la mort de ceux-ci de leur terrible sentence. Le divorce prononcé, elle quitta Gérard et obtint sans mal la garde de Roseline, à jamais traumatisée par les actes violents d’un père alcoolique et par les railleries de ses jeunes camarades.

Gérard ne renia jamais sa paternité. Au contraire il était même plutôt fier de celle-ci, notamment vis-à-vis de ses détracteurs qui se moquaient de son infertilité, à commencer par les médecins qui avaient diagnostiqué chez lui « une forme rare et irrémédiable » d’impuissance due en grande partie à une malformation génétique au niveau de l’organe reproducteur.

Il n’en reste pas moins que Roseline passa les premières années de sa vie cachée, maintenue à l’écart par sa mère, loin du mépris et de la méchanceté de ses jeunes congénères. C’est seulement après avoir changé de nom (elle prit celui de sa mère) et de domicile qu’elle obtint la tranquillité grâce à laquelle elle peut dorénavant s’épanouir loin de la région lyonnaise et à bonne distance de la banlieue parisienne où Gérard a maintenant emménagé et où il s’est empressé de prendre pour pseudonyme « Gérard de Suresnes » afin d’échapper aux huissiers qui lui réclament le payement des diverses pensions en retard qu’il doit à son ex-epouse. Ce nom d’emprunt ne fit pas illusion bien longtemps, c’est pourquoi Gérard croule aujourd’hui sous les dettes et malgré son récent et illusoire anoblissement (il faut avouer que la particule qu’il a fait précéder à son nom peut s’avérer trompeuse) Gérard n’est pas prêt de s’acquitter de celles-ci.

Aujourd’hui, contrairement à son père, Roseline se porte bien mieux et en souvenir ineffaçable de ses difficiles années, elle garde pour unique trouble psychologique une phobie bien particulière pour les bois et forêts où elle appris par sa mère qu’elle avait été conçue. Gérard avait alors autour de la trentaine et non quatorze ans comme il s’évertue à répondre à quiconque l’interroge sur la date de son dépucelage.
Visiblement la misère rend amnésique…

Drame au zoo de Vincennes : le tueur de babouins a encore frappé.

Fesses-de-Babouin

C’est à une véritable hécatombe que les visiteurs du zoo de Vincennes ont assisté le 26 juin dernier. Sous leurs yeux, en plein jour, un psychopathe a décimé la totalité de la bande de babouins du parc zoologique. Les multiples témoignages sont accablants. Avant de les achever, le malade mental a fait subir à la plupart des singes tortures et sévices sexuels. Une jeune femme en visite avec ses enfants l’aurait entendu crier à un primate tout en le sodomisant : « Tu vas m’avouer où qu’il se cache ton abrouti de chef […] j’vais la lui faire bouffer la merde qu’il a déposée devant chez moi… » Maintenus à l’écart par un complice armé d’une carabine, les visiteurs ont assisté impuissants à la scène, personne n’a pu intervenir pour sauver les pauvres animaux.

Ce n’est pas la première fois que des babouins en captivité sont la cible d’un tel déséquilibré puisque depuis le premier massacre il y a près de deux ans, une centaine de ces animaux ont été sauvagement tués. Faute de preuves suffisantes, les précédentes tueries n’avaient abouti à aucune arrestation. En effet si cette fois-ci les nombreux témoignages concordants ont permis à la police de faire progresser l’enquête, les précédents massacres, tous nocturnes, n’avaient pas facilité la recherche du coupable du fait de l’absence de témoin.

Grâce aux portraits-robots établis par la police judiciaire, plusieurs suspects ont été arrêtés. La ressemblance est flagrante avec Gérard et Henri, les preuves contre eux sont abondantes (on a notamment retrouvé sur les lieux ainsi que dans l’anus de certains babouins des dizaines de Cotons-Tiges mais également de nombreuses cartes de fidélité de divers peep-shows et autres clubs sado-maso…), mais ces derniers n’ont toutefois rien avoué lors de leurs interrogatoires respectifs. Les résultats des analyses biologiques réalisées à partir des échantillons de sperme prélevés sur les babouins permettront sans doute de confondre Gérard. S’il s’avère être l’auteur de cette boucherie, sa connerie sera à jamais prouvée.

Petites annonces

Fesses-de-Babouin

  • L’association des voisins de Gérard souhaite acheter une ters grande quantité de boules Quiès en gros pour avoir un très bon prix.
  • Max le belge, célèbre philosophe, souhaite organiser un grand débat national sur la décadence de la société à l’aube du XXI ème siècle. Le thème des discutions serait : « Gérard, l’illétrisme et le chaos ».
  • Gérard recherche femme de ménage pour nettoyer ses escaliers après chaque raid de Fesses-de-Babouin. La dernière fois qu’il a fait ça lui même, il s’est retourné le genoux.
  • Producteur de films à caractère pornographique et bovin voudrait l’autorisation de Sandy pour utiliser la bande sonore de la stimulation qu’elle a produit à l’antenne de funardio pour son prochain film.

En Bref

Fesses-de-Babouin

  • Kosovo : C’est officiel, le pilote américain du deuxième appareil de type Apache (hélicoptère de combat) s’étant écrasé récemment, écoutait les débats de Gérard au moment de l’accident. L’étude de la boîte noire révèle qu’il aurait été horrifié par les hurlements de l’affreux.
  • Corse : Les enquêteurs chargés du dossier relatif à l’affaire de la paillote dite « Chez Francis » s’apprêteraient à révéler que Gérard est entièrement responsable de l’attentat. Il aurait demandé à deux amis gendarmes de faire sauter la paillote dans le but de se débarrasser de Fesses-de-Babouin. Heureusement pour ce dernier, comme tous les jours, il se trouvait à environ 1000 km du lieu de l’attentat.
  • Justice : Bob Denard, le célèbre mercenaire, aurait bénéficié de l’appui d’un membre du gouvernement, ce qui lui aurait permis d’être acquitté. En échange, le ministre lui aurait demandé d’organiser un coup d’état contre les débats de Gérard.
  • Cannes : Pourtant sélectionnée suite à sa stimulation sur l’antenne de Fun Radio, Sandy n’a pas obtenu le Hot d’Or cet année. Heureusement qu’aucun membre du jury n’a voté pour elle.